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mardi 14 octobre 2025

Les Lullies et Split System: live 2025

 
 
Vous l'avez sans doute remarqué, je ne suis ni un as de la mise en page ni un littéraire, si je fais ce blog c'est juste pour partager ma passion pour la musique et raconter mes expériences (concerts, chroniques de disques, etc.). On m'a conseillé de soigner mon style, de mettre des noms en italique ou en gras, des majuscules là où c'est nécessaire et de moins parler de moi afin d'aller droit au but. 
Je vais donc essayer de m'améliorer.

Au mois de juin 2025, je suis allé voir deux concerts de la tournée Les Lullies/Split System, une tournée commune organisée suite à la parution de leur 45 tours dont la pochette est ci-dessus et que je recommande tellement les deux titres sont exceptionnels. En plus, il existe en plusieurs couleurs, pour les fans collectionneurs. 
 
Le premier concert, c'était au pays basque espagnol, à San Sebastian, et c'était un concert de dingue. J'ai adoré les deux groupes. 
 
 
J'ai vraiment beaucoup aimé l'ambiance, les gens qui étaient là et bien sûr  chaque set ! Juste avant le début de la tournée, j'avais acheté les albums live des Lullies 'Une nuit à Leipzig' et de Split System 'Live Stockholm 2023' pour me mettre dans l'ambiance. Les Lullies, sur leur album live, on dirait presque les Ramones tellement ça enchaine vite et tellement c'est puissant. Split System, pareil, un ouragan du début à la fin. Même si le style diffère un peu, je suis archi fan des deux groupes, c'est pour cette raison que je n'ai pas hésité à longer la côte Atlantique pour aller du Pays Basque espagnol à Saint Gilles Croix de Vie, en Vendée. Je les ai ratés au festival Relâche à Bordeaux et c'est bien dommage mais on ne peut pas être partout, même quand on est retraité ! Ha ! Ha ! C'est d'ailleurs parce que j'ai raté Relâche que je me suis imposé d'aller en Vendée, au Rocksea, même si ça fait des bornes. Et je n'ai pas regretté !!
 

Les Lullies, c'est comme si Starshooter ou Bijou avaient pris le 220 volts tellement c'est électrique et Split System, c'est un déluge de punk-rock australien dans lequel j'entends parfois The Saints mais ils ont un style bien à eux, c'est moins évident que Radio Birdman avec Civic, par exemple. Pendant les deux soirées, j'ai eu la même impression, être pris dans une tornade punk qui m'emportait et ne me relâchait qu'à la fin. Je n'ai pas relevé les titres qui ont été joués, ni pour l'un ni pour l'autre des deux groupes, mais ça m'a beaucoup fait penser aux deux disques live que j'ai, une vraie débauche de décibels, de folie, de déjante. Ce qui est certain, c'est qu'ils ont tous les deux joué les titres du dernier single et le public est devenu fou à chaque fois. En plus, l'acoustique était extra, quel bonheur d'écouter un concert sans saigner des oreilles. Et quelle bonne idée de réunir les deux groupes sur un 45 tours et sur scène. C'était magique ! J'espère que Split System reviendra jouer en France dans les années qui viennent, ce groupe est terrible. Quant aux Lullies, dès que j'aurai l'occasion d'aller les revoir en concert, je le ferai sans hésiter. 
 

samedi 4 octobre 2025

CHRONIQUES ELECTRIQUES: THE SCANERS, THE COVIDS, DOGMATICS, LIPSTICK VIBRATORS

THE SCANERS - LP 3: paru l'an dernier, l'album a vu le jour grâce à la collaboration de plusieurs labels, comme c'est parfois le cas aujourd'hui (Adrenalin Fix Music, Beluga Records, Dangerhouse Skylab, Folc Records, No Place In Space, Wanda Records). Le style des Scaners se situe entre post-punk de la fin des années 70 et les groupes rock/new-wave à synthétiseurs de la même époque, voire du début 1980. La voix saturée donne un effet très sauvage aux compos, elles-mêmes très dynamiques. J'aime beaucoup et je vais aller découvrir ce que le groupe a fait avant cet album. Mon coup de cœur (en retard d'un an environ) **** LP 


 

THE COVIDS - PAY NO MIND: si je n'écris pas de bêtise, c'est le second album des punks hollandais. Il est sorti le mois dernier sur le label Wap Shoo Wap et il devrait plaire aux fans des Undertones, Buzzcocks, Cyanide Pills et The Briefs tellement leur punk-rock est ciblé 1977. Je me souviens d'un single sorti il y a un an ou deux qui m'avait interpellé car il me faisait penser aux Briefs et ici c'est la même chose. C'est vraiment un très bon album, dix titres très bien écrits et interprétés, aucun cliché, un rock bien punk, truffé de belles mélodies comme savaient le faire The Adverts, par exemple. Mehdi Tallal chante, ne hurle pas comme dans certains groupes de créteux. je recommande **** LP 

 

DOGMATICS-NOWHERESVILLE:les légendes de Boston sont de retour après de longues années d'absence (sur album, j'entends). Nowheresville sort chez Rum Bar Records et c'est un régal. Entre compos power-pop (Key of B, Nothing to be learned), punk (you've got what I want) et garage, on y trouve même un peu de folk et country (Rainy Night, Con Job) et tout simplement du Rock (With a Scarlet letter, Library girl) et puis il y a cette superbe reprise de DMZ, Ball me out, un rappel des racines du groupe de Boston qui nous surprend ici grâce à cet excellent nouvel album **** CD  

 


LIPSTICK VIBRATORS-FALLING DOWN: nouvel album des punk-rockers parisien après un bail. Le premier CD, The Prick, m'avait beaucoup plu. Par conséquent, lorsque j'ai appris l'arrivée dans les bacs de ce nouvel album, je me suis jeté dessus et je ne le regrette pas. Le style est resté le même mais le groupe a muri, les titres sont plus travaillés (ça ne veut pas dire que le premier n'est pas bien, j'espère me faire comprendre). Les parties de guitares, le chant, tout est vraiment bien et en bonus, il y a une reprise très réussie de Radio Birdman, Do the Pop. Un album à se procurer de toute urgence, comme une chanson punk, l'urgence ! **** LP chez Wanda Records.

samedi 27 septembre 2025

SEX PISTOLS : THE GOOD TIME MUSIC OF THE SEX PISTOLS


J'ai acheté ce disque en Angleterre vers la fin des années 80. J'étais ultra fan de punk et des Sex Pistols à l'époque. Je n'avais jamais vu de bootleg avant celui-ci. En vrai, je veux dire, je n'en avais jamais eu dans les mains. Il était très cher, d'après ce que je me rappelle et j'avais hésité à l'acheter. Et puis, je m'étais dit que ce n'était que de l'argent et qu'il faut savoir le dépenser tant qu'on en a, surtout que je n'avais que deux disques du groupe à l'époque, Never Mind et la grande escroquerie avec Sid sur la pochette. Bref, pourquoi j'écris ça ce soir? Parce que je viens d'aller faire un tour sur un blog qui a un tas d'articles sur les Sex Pistols et que ça a ravivé des souvenirs. Alors voilà l'histoire.

Quand j'étais jeune (je suis un vieux retraité), j'ai vu les Sex Pistols à la télé, c'était sans doute vers la fin des années 70, mais je n'en suis pas certain. C'était une émission qui s'appelait Megahertz, je crois. J'avais flashé sur le groupe, c'était un extrait de concert et ils me paraissaient être complètement fous au point de les aimer, moi qui écoutais déjà les disques rock de mes copains, genre Kiss, etc. Les Sex Pistols avaient pris le dessus d'un seul coup. 

Plus tard, en voyage à Londres, je tombais donc sur ce disque 'bootleg' (pas officiel) dans un petit magasin près du quartier de Chelsea où il y avait un paquet de punks avec des crêtes etc. (c'était devenu quasiment un uniforme, malheureusement). Je l'achetais au prix fort, impossible de négocier, le vendeur m'expliquant qu'il n'en avait qu'un exemplaire et qu'il n'en aurait sans doute pas d'autre (et il avait probablement raison tellement ce disque est rare). Il acceptait quand même de me le faire écouter. Bon, c'était pas le son de l'album mais ça, je m'y attendais un peu vu que les sessions studio ont été faites de façon très particulière avec ajout de guitares etc. Donc, même avec un son pas super génial et un prix deux à trois fois supérieur à un album du commerce, je l'achetais parce que je devais être un peu fou.

Passée cette introduction où je raconte ma vie, désolé, je vais maintenant décortiquer le contenu de ce disque. Il faut savoir que l’enregistrement qui figure dessus est amateur, donc fait avec un magnétophone et que cette version avec la pochette bleue est la copie du disque original qu'on appelle parfois No Fun (pochette noire et blanche avec le golfer punk). Le son n'est peut-être pas aussi bon qu'un 'live' du commerce, dit 'officiel' mais c'est un disque historique parce qu'il contient le premier concert des Sex Pistols à Manchester, au Lesser Free Trade hall, quand les Buzzcocks les avaient invités à venir jouer avec eux. Bon, le groupe de Shelley et Devoto n'ayant pas pu assurer la première partie, c'est un groupe folk progressif qui avait assuré le début de la soirée. Amusant quand on sait que le punk détestait la musique prog et folk, les hippies et tout le reste.

L'enregistrement de cet album est donc amateur et il contient une partie seulement du concert de Manchester. Il manque quelques titres. Je crois qu'il est sorti en intégralité dans les années 90 ou 2000 mais n'ayant pas trop suivi l'actualité du groupe après sa reformation catastrophique de 1996, je ne peux pas en être sûr. Cata parce que j'ai vu le concert du Zénith et c'était un vrai saccage. Pour revenir à Manchester, le disque est plutôt bon, même si ce n'est pas de la hi-fi. On remarque surtout que contrairement aux affirmations de l'époque (et qui ont duré longtemps), les Sex Pistols savaient bien jouer. Ils étaient encore meilleurs quelques mois après, au 100 Club, d'après ce qu'on peut entendre sur le CD 'Original Pistols Live'. Lors du concert de Manchester, c'était surtout des reprises qui étaient jouées, la version de Whatcha gonna do about it? des Small Faces est excellente et à bien l'écouter, on pourrait penser que le groupe l'avait écrite pour le Punk-rock qui allait naître dix ans après environ. Reprise des Who, également, là aussi Substitute prend une dimension beaucoup plus sauvage que l'original, comme si les Who savaient ce qui arriverait en 1976, No Lip, No Fun, toutes les covers sont extraordinaires et les originaux des Sex pistols aussi, Pretty Vacant, Problems, New York, que des hits punks. Et ce qui était dingue à l'époque, c'est qu'un groupe sorti de nulle part pouvait emporter avec lui un tas de jeunes, comme Buzzcocks puis Joy Division et The Fall. Si les Sex Pistols avaient été aussi mauvais que certains le racontent, ils n'auraient jamais influencé personne. L'album dont il est question ici est un document sonore précieux car il est la preuve que ce groupe n'était pas un boys band comme on le dit parfois, puisque par définition, un boys band ne sait pas jouer, pas chanter ou à peine et ne fait que de la figuration. Si cet album n'a pas encore été officialisé, il serait temps de le faire, c'est vraiment un document historique. 

Les titres de l'album sont listés sur Discogs, ici: https://www.discogs.com/master/3489713-Sex-Pistols-The-Good-Time-Music-Of-The-Sex-Pistols

dimanche 21 septembre 2025

LIPSTICK KILLERS : TOUR DE FORCE LIVE IN ADELAIDE 1979


Un tour de farce plus qu'un tour de force, ce disque déjà sorti au format CD avec le live de 1981 et des sessions studio est une vraie déception. Le son n'est pas bon, on entend très mal la voix du chanteur et il y a des parasites en surface de la bande originale. Qu'est-ce qui a bien pu motiver le label Grown up wrong pour sortir ça à part l'appât du gain? Et pour ceux qui n'ont pas de disquaire à proximité de chez eux, il va falloir débourser entre 30 et 40 euros port compris pour avoir ce vinyle. Il est rare que je m'énerve à cause d'un disque mais là, je suis passablement irrité. Déjà, quand le double album 'Strange Flash' est sorti en vinyle avec le concert de Los Angeles en 1981, ça m'a un peu gonflé parce que ce concert est déjà sorti sous le titre Mesmerizer et qu'on peut le choper pour moins de 20 balles en cherchant bien mais là, non, ce live de 79 est tout simplement inaudible et c'est un manque de respect total pour les fans. Certains trouveront sans doute des excuses, c'est un document historique, c'est essentiel, le groupe n'a pas enregistré grand chose, etc. Non, je ne peux pas cautionner.
Si vous voulez saigner des oreilles voici le lien bandcamp pour vous faire du mal : https://grownupwrong.bandcamp.com/album/tour-de-force-live-in-adelaide-1979. 

mardi 2 septembre 2025

THE HEARTBREAKERS : L.A.M.F. THE FOUND '77 MASTERS



C'est incroyable qu'un album comme L.A.M.F qui est sorti en 1977 réapparaisse dans sa forme originelle 44 ans après sa parution. Les bandes masters, qui avaient sans doute été mal rangées, ont été retrouvées par Danny Secunda chez lui, dans son grenier. Deux cassettes uniquement marquées "master 12.7.77" sans nom de groupe. Danny était le directeur de Trak Records en 77 et il a coproduit l'album avec John 'Speedy' Keen. En mettant de l'ordre chez lui, Danny a donc retrouvé et écouté ses cassettes et c'est ainsi qu'elles sont sorties en version vinyles en 2021. Certains fans de la première heure m'ont confié que cela ne leur faisait absolument rien, ni chaud ni froid comme on dit, car d'après eux seule la première mouture vaut d'être écoutée, c'est-à-dire l'album sorti en 1977. Il faut bien avouer qu'après toutes les versions parues depuis, on peut se sentir un peu blasé. Revisited, Remastered, Definitive Edition, The Lost '77 Mixes, en vinyle, cd et cassette, ça fait un peu beaucoup. Cependant, n'oublions pas que la version commerce originale a été mal accueillie car le mix était considéré foireux par la presse, certains fans et le groupe lui-même (au point, paraît-il, que Jerry Nolan claqua la porte, vexé). Une version tellement mal accueillie d'ailleurs qu'il y a eu des tentatives de rattrapage par la suite, avec la version Revisited, puis le Lost '77 Mixes, mais rien n'égale cette version 'found '77 masters' pour la qualité du son et du mix. C'est d'après moi la seule qui vaille avec l'album sorti à l'époque pour les fans hardcore. Ici, le son est forcément hyper clean, c'est un truc assez incroyable, on a l'impression d'être dans le studio et c'est, je pense, comme ça que le groupe voulait que l'album sonne. Born To Lose, Chinese Rocks et le reste sont enfin disponibles comme ils auraient dû l'être à l'époque. 

jeudi 21 août 2025

KEITH RICHARDS OVERDOSE

J'ai appris le décès du chanteur guitariste de Keith Richards Overdose, Hugues Borroero, il y a peu. Je ne le connaissais pas personnellement mais ça m'a touché parce que j'aime beaucoup le groupe que j'ai vu sur scène et pour lequel j'ai eu un coup de cœur presque dès ses débuts. 

Je crois bien que c'est un chronique dans Abus Dangereux qui m'a fait découvrir ce groupe. C'était pour la sortie du premier album, sobrement intitulé Keith Richards Overdose. L'article indiquait que c'était du garage rock sauvage. Comme j'adore les musiques de fous furieux, j'avais acheté le disque les yeux et les oreilles fermés. Arrivé à la maison, après une première écoute, je me rappelle que je n'avais pas été emballé plus que ça. C'est un truc qui m'arrive assez souvent, acheter un album sur un coup de tête, sans trop réfléchir, et devoir l'écouter plusieurs fois pour bien 'entrer dedans'. C'est ce qui m'est arrivé avec celui-ci et une fois imprégné de ses chansons, je suis resté accro au point de courir acheter le deuxième LP lorsqu'il est sorti.

Kryptonite Is Allright est encore mieux que le premier lp. Plus abouti, j'en sais rien, mais mieux. On est toujours dans le registre garage punk bien sauvage. C'est après sa sortie que j'ai vu le groupe en concert dans une petite salle, je ne sais plus très bien où, du côté de La Rochelle peut-être, ou Saintes. Je me souviens que le plafond était bas et que le groupe jouait vraiment bien, très sauvage, et Hugues et ses potes donnaient vraiment tout ce qu'ils pouvaient donner. Paul de Holy Curse avait remplacé le premier guitariste, c'était aussi bien sur scène que sur l'album (parce qu'on peut parfois être déçu, certains groupes n'étaient pas toujours au point pour diverses raisons). 
Et comme les deux albums et le concert m'avaient franchement emballé, j'étais ensuite allé chater le ep quatre titres Bambino Boogie à la pochette très punk 77. 

Là aussi, parcours impeccable, quatre titres exécutés à la perfection, du bon gros garage punk qui cogne. Je précise que ce disque est sorti entre les deux albums, si vous voulez des infos, faites comme moi, allez fouiller sur internet, on y a trouve des trucs intéressants dont le site du groupe, http://keithrichards.od.free.fr/, une page 'fan' je pense http://massilia.burning.free.fr/Dossiers/Groupes/Keith%20Richards%20Overdose.htm et la page Facebook mais elle n'est plus actualisée depuis 2017. 
Voilà, un petit tour d'horizon des disques de ce super groupe  qui mérite qu'on s'y attarde. 

dimanche 27 juillet 2025

MC5 / THUNDER EXPRESS

MC5/THUNDER EXPRESS: live au château d'Hérouville avec titres bonus.

Ce disque du 'five' est en bonne place dans ma discothèque. Parfois, je l'aime plus que Kick Out The Jams, je le trouve plus punk, plus brut. Et puis, il y a son histoire et celle de ce qu'il contient. 
D'abord sorti en CD avec une pochette ultra moche au début des années 90, il a été maintes fois réédité en différents formats avec différents designs. Mon préféré étant celui qui figure ci-dessus, qui me rappelle le recto de Back in the USA. C'est aussi la version enregistrée que je préfère, il n'y a qu'un seul des deux premiers simples du groupe, l'arnaque est limitée. Parce qu'il faut savoir que dans chaque édition, il y a une petite embrouille, les titres sont affichés de telle façon qu'on puisse imaginer que le ou les singles qui y figurent sont en fait des chansons enregistrées à Hérouville ce qui est faux. 
En fait, l'enregistrement au château d'Hérouville s'est fait en une nuit, en prises live. J'ai trouvé des infos sur un blog que vous pouvez consulter ici: https://monsteronyourback.blogspot.com/2024/05/monster-story-lhistoire-du-mc5-en.html, le groupe a joué à Paris le soir même, au Gibus, et s'était ensuite dirigé vers Hérouville directement, sans dormir. Les six titres mis en boîte cette nuit-là sont: Kick Out the Jams en medley avec Empty heart, Ramblin Rose, Thunder Express, Rama Lama Fafafa, Motor City Is Burning.
Le groupe a joué très fort au point que les techniciens avaient été obligés de porter des casques anti bruit. A l'époque et encore aujourd'hui, MC5 a cette réputation de jouer comme des cinglés, il suffit d'écouter Kick Out The Jams pour s'en rendre compte. Et ici, c'est pareil, les titres sont exécutés avec précision et avec férocité, ils valent vraiment le coup d'être écoutés, le groupe est excellent et on peine à imaginer qu'il va se séparer quelques mois plus tard. On est en février 72 (pas en mars comme l'indiquent les notes de pochette) et le 'five' va splitter en fin d'année après un concert catastrophique au bataclan sans Rob Tyner et Michael Davis (c'est plus vraiment le 'five' du coup). 
La page de POP 2000 sur laquelle vous trouverez des infos sur MC5 en concert en France (n°4 d'avril 1972 https://archive.org/details/pop-2000-n-04/page/n1/mode/2up).

Les Lullies et Split System: live 2025

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