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lundi 8 décembre 2025

CHRONIQUES LIVRES : WANNA BE YOUR SKYDOG / LA FRANCE ET JOHNNY THUNDERS / NEW YORK DOLLS TOO MUCHE TOO SOON

Je lis peu, pas assez me disent certains et c'est comme ça depuis longtemps. Malgré tout, lorsqu'il est question de musique, je fais un effort même si cela n'en vaut pas toujours la peine, comme nous allons le voir ici. 
L'été dernier, un ami m'a prêté trois bouquins que j'ai pris le temps de décortiquer, dont j'ai relu certains passages pour être certains d'avoir bien vu ce que j'avais lu et inversement. 
 
Wanna Be Your Skydog est consacré à Marc Zermati, autoproclamé organisateur des festivals de Mont de Marsan et créateur du punk en France avec l'Open Market et ses amis Yves Adrien, Patrick Eudeline, etc. J'exagère à peine en écrivant cela tant le monsieur en faisait des caisses depuis toujours. J'ai pourtant voulu lire ce livre, cette sorte de bible qui lui est consacrée par ses pieux disciples. Le livre commence par un exercice périlleux qui met à mal les faits historiques du rock et du punk, entre erreurs de dates et approximations, c'est une véritable torture de lire ces premiers pages. La suite l'est tout autant et on comprend que ce n'est pas dans cet ouvrage qu'on trouvera la moindre objectivité et le moindre élément sérieux. Tout est à la gloire de Marc Zermati, y compris sa propre interview dans laquelle il se met en valeur, comme toujours, et traite certains de ses contemporains de cons, entre autre... vulgarité beauf typique des plateaux TV d'aujourd'hui, bien loin d'une attitude rock n'roll et qui dépeint un personnage aigri, pathétique et un livre indigeste et confus. Conclusion, vous l'aurez compris, je me suis ennuyé, heureusement, je n'ai pas payé ce torchon... 
 
Même chose ici. Vous allez vous demander si j'ai décidé de flinguer des ouvrages pour me défouler ou si je suis de mauvais poil mais en fait, pas du tout. Celui-ci m'a autant gonflé que le précédent parce qu'il est extrêmement prétentieux. Les personnages français qui interviennent semblent, pour la plupart, convaincus d'être plus importants que Thunders ou que les New York Dolls. Une parisienne dont j'ai déjà oublié le nom entre dans un hôtel et soudain, les Dolls qui sont dans le hall la reconnaisse... oh la la, quel moment de gloire ! J'ai eu l'impression de lire une interview de Claude François expliquant qu'il a inventé le disco...corico. Tout est de ce niveau dans ce bouquin, bonjour la frime, tout est arrivé grâce à Paris, à la France, etc. Bon, ok, il y a Henri Paul qui sauve un peu le truc mais le reste est pénible. C'est très nombriliste, cet esprit chagrin qui consiste à ramener la couverture à soi, c'est tellement frenchie. On a presque l'impression, parfois, que c'est la France qui a fait Johnny Thunders et les New York Dolls..... l'éternel complexe français de ne pas avoir inventé le rock n'roll... Encore un torchon que je n'ai pas acheté, heureusement !
 
Too much Too soon, par contre, est top ! Il conserve son titre original mais c'est la version française du livre de Nina Antonia sorti chez Camion blanc. Ici, contrairement aux deux livres précédents, j'ai vraiment pris du plaisir à lire. C'est l'histoire d'un des groupes ultimes de rock n'roll, de cinq types qui sont allés au bout du bout de l'enfer et en sont revenus avec les nouvelles tables de la loi qui allaient servir au punk et au glam des années 80. C'est une plongée dans la provocation, dans la dope, dans le sexe, dans tous les excès possibles et imaginables, mais avant tout, c'est l'histoire d'un foutu bon groupe de rock. C'est ça, un bon livre sur le rock, Nina Antonia a recueilli des témoignages, elle a tout posé sur la table, remis dans l'ordre, est restée très objective, en marge, dira-t-on, et nous a servi tout ça nickel. C'est le récit d'une vie de rockers avec des hauts et des bas, sans en faire des tonnes, sans réécrire les chapitres parce que ça l'arrange. On y apprend un tas de choses passionnantes et j'ai dû le lire une deuxième fois avant de le rendre à mon pote, histoire d'en profiter un max. J'ai même écrit au père Noël pour qu'il me le dépose au pied du sapin tellement ce livre est génial. 

dimanche 23 novembre 2025

MALA VISTA Snub nose.38

Les américains Mala Vista sont passés en France dernièrement et je les ai ratés... Bon, c'est pas la mort, mais ça me met un peu les boules quand même. 

Pour me réconforter, j'ai acheté leur dernier EP Snub Nose 38 qui est une vraie rafale de punk rock stylé façon 77. Normal, on pourrait penser, parce que Mala Vista est un gang de New York élevé aux Dead Boys et aux Heartbreakers et ce quatre titres s'y colle parfaitement, en plus de rappeler les Boys, les Damned, Teenage head, etc. 

Si vous aimez le punk '77 et les groupes à mi-chemin entre punk-rock et power pop, ce disque est fait pour vous et avec un peu de chance, vous pourrez peut-être avoir la version 'collector' puisqu'une erreur de fabrication a fait que certains exemplaires ont été re-étiquetés au verso car les titres ne correspondent pas avec ce qui est sur le disque et ça en fait donc des collectors ! 

vendredi 7 novembre 2025

GE ASHTONE : HOMMAGES ET DESESPOIR

Le chanteur des Ashtones est décédé le mois dernier et ça m'a fait quelque chose car j'étais (et reste) très très fan de ce groupe que je n'ai vu malheureusement qu'une fois en concert. Mes oreilles s'en souviennent, mes yeux aussi tellement le niveau de performance scénique était élevé.

 

J'ai appris la triste nouvelle par les réseaux sociaux, Facebook en particulier. Certains hommages étaient touchants, humbles, juste deux trois mots et une photo, un souvenir. Il y a également eu la publication d'une interview réalisée par le fanzine Dig it, une très bonne idée car je ne l'avais jamais lue. Je la publie ici pour celles et ceux qui ne l'auraient pas lue non plus.

Certains musiciens ont laissé des témoignages, partagé leurs souvenirs et c'est parfait quand ça ne déborde pas d'orgueil comme ce message que j'ai lu la semaine dernière où un internaute qui se prend sans doute pour un punk a cru bon d'étaler sa pseudo tristesse pour finalement faire reluire son blaze et son ego boursouflé par la même occasion ("j'ai filé un coup de main pour l'album, on l'avait fait venir, je, moi, nous..."). Tocard... C'est pathétique de surfer sur le décès de quelqu'un pour se faire mousser. Honte à toi, petit homme de Facebook, tu es un désespoir, un tout petit.

Repose en paix, Gé Ashtone et merci pour tout le rock n'roll que tu nous as donné. Tu as sans doute rejoint tes compagnons de route, partis avant toi. S'il existe un autre monde, j'espère que tu y es bien et tes amis aussi. 

Pour découvrir les Ashtones:

https://bandcamp.com/search?q=ashtones&item_type= 

https://www.youtube.com/results?search_query=ashtones 

https://www.facebook.com/profile.php?id=100063551588363

mardi 14 octobre 2025

Les Lullies et Split System: live 2025

 
 
Vous l'avez sans doute remarqué, je ne suis ni un as de la mise en page ni un littéraire, si je fais ce blog c'est juste pour partager ma passion pour la musique et raconter mes expériences (concerts, chroniques de disques, etc.). On m'a conseillé de soigner mon style, de mettre des noms en italique ou en gras, des majuscules là où c'est nécessaire et de moins parler de moi afin d'aller droit au but. 
Je vais donc essayer de m'améliorer.

Au mois de juin 2025, je suis allé voir deux concerts de la tournée Les Lullies/Split System, une tournée commune organisée suite à la parution de leur 45 tours dont la pochette est ci-dessus et que je recommande tellement les deux titres sont exceptionnels. En plus, il existe en plusieurs couleurs, pour les fans collectionneurs. 
 
Le premier concert, c'était au pays basque espagnol, à San Sebastian, et c'était un concert de dingue. J'ai adoré les deux groupes. 
 
 
J'ai vraiment beaucoup aimé l'ambiance, les gens qui étaient là et bien sûr  chaque set ! Juste avant le début de la tournée, j'avais acheté les albums live des Lullies 'Une nuit à Leipzig' et de Split System 'Live Stockholm 2023' pour me mettre dans l'ambiance. Les Lullies, sur leur album live, on dirait presque les Ramones tellement ça enchaine vite et tellement c'est puissant. Split System, pareil, un ouragan du début à la fin. Même si le style diffère un peu, je suis archi fan des deux groupes, c'est pour cette raison que je n'ai pas hésité à longer la côte Atlantique pour aller du Pays Basque espagnol à Saint Gilles Croix de Vie, en Vendée. Je les ai ratés au festival Relâche à Bordeaux et c'est bien dommage mais on ne peut pas être partout, même quand on est retraité ! Ha ! Ha ! C'est d'ailleurs parce que j'ai raté Relâche que je me suis imposé d'aller en Vendée, au Rocksea, même si ça fait des bornes. Et je n'ai pas regretté !!
 

Les Lullies, c'est comme si Starshooter ou Bijou avaient pris le 220 volts tellement c'est électrique et Split System, c'est un déluge de punk-rock australien dans lequel j'entends parfois The Saints mais ils ont un style bien à eux, c'est moins évident que Radio Birdman avec Civic, par exemple. Pendant les deux soirées, j'ai eu la même impression, être pris dans une tornade punk qui m'emportait et ne me relâchait qu'à la fin. Je n'ai pas relevé les titres qui ont été joués, ni pour l'un ni pour l'autre des deux groupes, mais ça m'a beaucoup fait penser aux deux disques live que j'ai, une vraie débauche de décibels, de folie, de déjante. Ce qui est certain, c'est qu'ils ont tous les deux joué les titres du dernier single et le public est devenu fou à chaque fois. En plus, l'acoustique était extra, quel bonheur d'écouter un concert sans saigner des oreilles. Et quelle bonne idée de réunir les deux groupes sur un 45 tours et sur scène. C'était magique ! J'espère que Split System reviendra jouer en France dans les années qui viennent, ce groupe est terrible. Quant aux Lullies, dès que j'aurai l'occasion d'aller les revoir en concert, je le ferai sans hésiter. 
 

samedi 4 octobre 2025

CHRONIQUES ELECTRIQUES: THE SCANERS, THE COVIDS, DOGMATICS, LIPSTICK VIBRATORS

THE SCANERS - LP 3: paru l'an dernier, l'album a vu le jour grâce à la collaboration de plusieurs labels, comme c'est parfois le cas aujourd'hui (Adrenalin Fix Music, Beluga Records, Dangerhouse Skylab, Folc Records, No Place In Space, Wanda Records). Le style des Scaners se situe entre post-punk de la fin des années 70 et les groupes rock/new-wave à synthétiseurs de la même époque, voire du début 1980. La voix saturée donne un effet très sauvage aux compos, elles-mêmes très dynamiques. J'aime beaucoup et je vais aller découvrir ce que le groupe a fait avant cet album. Mon coup de cœur (en retard d'un an environ) **** LP 


 

THE COVIDS - PAY NO MIND: si je n'écris pas de bêtise, c'est le second album des punks hollandais. Il est sorti le mois dernier sur le label Wap Shoo Wap et il devrait plaire aux fans des Undertones, Buzzcocks, Cyanide Pills et The Briefs tellement leur punk-rock est ciblé 1977. Je me souviens d'un single sorti il y a un an ou deux qui m'avait interpellé car il me faisait penser aux Briefs et ici c'est la même chose. C'est vraiment un très bon album, dix titres très bien écrits et interprétés, aucun cliché, un rock bien punk, truffé de belles mélodies comme savaient le faire The Adverts, par exemple. Mehdi Tallal chante, ne hurle pas comme dans certains groupes de créteux. je recommande **** LP 

 

DOGMATICS-NOWHERESVILLE:les légendes de Boston sont de retour après de longues années d'absence (sur album, j'entends). Nowheresville sort chez Rum Bar Records et c'est un régal. Entre compos power-pop (Key of B, Nothing to be learned), punk (you've got what I want) et garage, on y trouve même un peu de folk et country (Rainy Night, Con Job) et tout simplement du Rock (With a Scarlet letter, Library girl) et puis il y a cette superbe reprise de DMZ, Ball me out, un rappel des racines du groupe de Boston qui nous surprend ici grâce à cet excellent nouvel album **** CD  

 


LIPSTICK VIBRATORS-FALLING DOWN: nouvel album des punk-rockers parisien après un bail. Le premier CD, The Prick, m'avait beaucoup plu. Par conséquent, lorsque j'ai appris l'arrivée dans les bacs de ce nouvel album, je me suis jeté dessus et je ne le regrette pas. Le style est resté le même mais le groupe a muri, les titres sont plus travaillés (ça ne veut pas dire que le premier n'est pas bien, j'espère me faire comprendre). Les parties de guitares, le chant, tout est vraiment bien et en bonus, il y a une reprise très réussie de Radio Birdman, Do the Pop. Un album à se procurer de toute urgence, comme une chanson punk, l'urgence ! **** LP chez Wanda Records.

samedi 27 septembre 2025

SEX PISTOLS : THE GOOD TIME MUSIC OF THE SEX PISTOLS


J'ai acheté ce disque en Angleterre vers la fin des années 80. J'étais ultra fan de punk et des Sex Pistols à l'époque. Je n'avais jamais vu de bootleg avant celui-ci. En vrai, je veux dire, je n'en avais jamais eu dans les mains. Il était très cher, d'après ce que je me rappelle et j'avais hésité à l'acheter. Et puis, je m'étais dit que ce n'était que de l'argent et qu'il faut savoir le dépenser tant qu'on en a, surtout que je n'avais que deux disques du groupe à l'époque, Never Mind et la grande escroquerie avec Sid sur la pochette. Bref, pourquoi j'écris ça ce soir? Parce que je viens d'aller faire un tour sur un blog qui a un tas d'articles sur les Sex Pistols et que ça a ravivé des souvenirs. Alors voilà l'histoire.

Quand j'étais jeune (je suis un vieux retraité), j'ai vu les Sex Pistols à la télé, c'était sans doute vers la fin des années 70, mais je n'en suis pas certain. C'était une émission qui s'appelait Megahertz, je crois. J'avais flashé sur le groupe, c'était un extrait de concert et ils me paraissaient être complètement fous au point de les aimer, moi qui écoutais déjà les disques rock de mes copains, genre Kiss, etc. Les Sex Pistols avaient pris le dessus d'un seul coup. 

Plus tard, en voyage à Londres, je tombais donc sur ce disque 'bootleg' (pas officiel) dans un petit magasin près du quartier de Chelsea où il y avait un paquet de punks avec des crêtes etc. (c'était devenu quasiment un uniforme, malheureusement). Je l'achetais au prix fort, impossible de négocier, le vendeur m'expliquant qu'il n'en avait qu'un exemplaire et qu'il n'en aurait sans doute pas d'autre (et il avait probablement raison tellement ce disque est rare). Il acceptait quand même de me le faire écouter. Bon, c'était pas le son de l'album mais ça, je m'y attendais un peu vu que les sessions studio ont été faites de façon très particulière avec ajout de guitares etc. Donc, même avec un son pas super génial et un prix deux à trois fois supérieur à un album du commerce, je l'achetais parce que je devais être un peu fou.

Passée cette introduction où je raconte ma vie, désolé, je vais maintenant décortiquer le contenu de ce disque. Il faut savoir que l’enregistrement qui figure dessus est amateur, donc fait avec un magnétophone et que cette version avec la pochette bleue est la copie du disque original qu'on appelle parfois No Fun (pochette noire et blanche avec le golfer punk). Le son n'est peut-être pas aussi bon qu'un 'live' du commerce, dit 'officiel' mais c'est un disque historique parce qu'il contient le premier concert des Sex Pistols à Manchester, au Lesser Free Trade hall, quand les Buzzcocks les avaient invités à venir jouer avec eux. Bon, le groupe de Shelley et Devoto n'ayant pas pu assurer la première partie, c'est un groupe folk progressif qui avait assuré le début de la soirée. Amusant quand on sait que le punk détestait la musique prog et folk, les hippies et tout le reste.

L'enregistrement de cet album est donc amateur et il contient une partie seulement du concert de Manchester. Il manque quelques titres. Je crois qu'il est sorti en intégralité dans les années 90 ou 2000 mais n'ayant pas trop suivi l'actualité du groupe après sa reformation catastrophique de 1996, je ne peux pas en être sûr. Cata parce que j'ai vu le concert du Zénith et c'était un vrai saccage. Pour revenir à Manchester, le disque est plutôt bon, même si ce n'est pas de la hi-fi. On remarque surtout que contrairement aux affirmations de l'époque (et qui ont duré longtemps), les Sex Pistols savaient bien jouer. Ils étaient encore meilleurs quelques mois après, au 100 Club, d'après ce qu'on peut entendre sur le CD 'Original Pistols Live'. Lors du concert de Manchester, c'était surtout des reprises qui étaient jouées, la version de Whatcha gonna do about it? des Small Faces est excellente et à bien l'écouter, on pourrait penser que le groupe l'avait écrite pour le Punk-rock qui allait naître dix ans après environ. Reprise des Who, également, là aussi Substitute prend une dimension beaucoup plus sauvage que l'original, comme si les Who savaient ce qui arriverait en 1976, No Lip, No Fun, toutes les covers sont extraordinaires et les originaux des Sex pistols aussi, Pretty Vacant, Problems, New York, que des hits punks. Et ce qui était dingue à l'époque, c'est qu'un groupe sorti de nulle part pouvait emporter avec lui un tas de jeunes, comme Buzzcocks puis Joy Division et The Fall. Si les Sex Pistols avaient été aussi mauvais que certains le racontent, ils n'auraient jamais influencé personne. L'album dont il est question ici est un document sonore précieux car il est la preuve que ce groupe n'était pas un boys band comme on le dit parfois, puisque par définition, un boys band ne sait pas jouer, pas chanter ou à peine et ne fait que de la figuration. Si cet album n'a pas encore été officialisé, il serait temps de le faire, c'est vraiment un document historique. 

Les titres de l'album sont listés sur Discogs, ici: https://www.discogs.com/master/3489713-Sex-Pistols-The-Good-Time-Music-Of-The-Sex-Pistols

dimanche 21 septembre 2025

LIPSTICK KILLERS : TOUR DE FORCE LIVE IN ADELAIDE 1979


Un tour de farce plus qu'un tour de force, ce disque déjà sorti au format CD avec le live de 1981 et des sessions studio est une vraie déception. Le son n'est pas bon, on entend très mal la voix du chanteur et il y a des parasites en surface de la bande originale. Qu'est-ce qui a bien pu motiver le label Grown up wrong pour sortir ça à part l'appât du gain? Et pour ceux qui n'ont pas de disquaire à proximité de chez eux, il va falloir débourser entre 30 et 40 euros port compris pour avoir ce vinyle. Il est rare que je m'énerve à cause d'un disque mais là, je suis passablement irrité. Déjà, quand le double album 'Strange Flash' est sorti en vinyle avec le concert de Los Angeles en 1981, ça m'a un peu gonflé parce que ce concert est déjà sorti sous le titre Mesmerizer et qu'on peut le choper pour moins de 20 balles en cherchant bien mais là, non, ce live de 79 est tout simplement inaudible et c'est un manque de respect total pour les fans. Certains trouveront sans doute des excuses, c'est un document historique, c'est essentiel, le groupe n'a pas enregistré grand chose, etc. Non, je ne peux pas cautionner.
Si vous voulez saigner des oreilles voici le lien bandcamp pour vous faire du mal : https://grownupwrong.bandcamp.com/album/tour-de-force-live-in-adelaide-1979. 

CHRONIQUES LIVRES : WANNA BE YOUR SKYDOG / LA FRANCE ET JOHNNY THUNDERS / NEW YORK DOLLS TOO MUCHE TOO SOON

Je lis peu, pas assez me disent certains et c'est comme ça depuis longtemps. Malgré tout, lorsqu'il est question de musique, je fai...